Réalisé du 18 au 20 septembre, les lectrices du magazine ELLE ont consacré, pour le Grand Prix Cinéma ELLE 2020, « Yalda », de Massoud Bakhshi, « conte cruel sur la société du spectacle et le pardon ».
« Yalda, la nuit du pardon », de l'Iranien Massoud Bakhshi a remporté les suffrages des 70 jurées du 10e Grand Prix Cinéma ELLE. Selon le réalisateur « Quand on vit dans un pays comme le mien, pas besoin d'inventer des histoires ». Inspiré d'une émission de télé-réalité, ce drame raconte comment une jeune femme, condamnée à mort pour avoir tué son mari, bien plus âgé qu'elle, tente de sauver sa vie en obtenant le pardon de la fille de celui-ci, sous l'œil de millions de téléspectateurs.
LAURÉATE FÉMININE : NOÉE ABITA
Noée Abita, dans « Slalom », premier long-métrage de Charlène Favier, à 21 ans maintenant, se glisse dans un corps plus jeune que le sien, celui d'une lycéenne en classe de ski-études. Jérémie Renier joue son coach, ex-champion déchu qui éprouve pour elle un peu plus que de beaux espoirs. Selon Noée « On a beaucoup discuté ensemble pour préparer les scènes d'agression, et tout s'est passé avec beaucoup d'amour et de respect ». Elle a aussi énormément préparé les scènes de montagne et d'entraînement. Le film évoque les abus sexuels dans le milieu du sport.
LAURÉAT MASCULIN : VINCENT MACAIGNE
Dans le rôle de médecin généraliste profondément humain, devant faire des choix qui vont déterminer le reste de sa vie, Vincent Macaigne est « éblouissant de justesse ». Pour entrer dans son personnage de « Médecin de nuit » d'Élie Wajeman, il a, entre autres, perdu 20 kilos et passé son permis de conduire.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire